Steve Dark devrait être au fond du gouffre : la femme qu'il aimait est morte par sa faute, massacrée par le même psychopathe qui a tué ses parents adoptifs.
Mais Dark n'est pas un homme ordinaire. C'est un chasseur, capable de se glisser dans la peau des tueurs les plus aguerris et d'infiltrer leurs pensées meurtrières pour mieux les traquer. II se sent désormais investi d'une mission qui n'est pas limitée par les règles de la police et qu'il ne soumet à aucune autorité, qu'elle soit gouvernementale ou morale. Une mission qui, il l'espère, lui permettra enfin de restaurer la justice.
Comme dans le roman précédent, j'ai été happée par la lecture de cet opus. Les chapitres sont courts, ce qui permet une lecture rapide et un sentiment de" toute puissance" du lecteur qui se voit avancer rapidement.
Cela dit, je ne m'explique pas vraiment cette rapidité dans la lecture car, comme pour le premier tome, je ne trouve pas l'écriture spécialement bonne. Les personnages ne sont à mon avis, pas assez travaillés, on les connaît dans les grandes lignes mais pas de manière profonde. Je pense que cela peut s'expliquer par le métier de scénariste de Zuiker. Effectivement, je vois mieux cet ouvrage adapté à l'écran plutôt que vainqueur d'un prix littéraire.
Ceci dit, en surfant un peu sur le net, j'ai trouvé une citation de l'auteur, qui expliquait les raisons pour lesquelles ils écrivait ces romans de manière interactive (en laissant des codes pour suivre de petites séquences sur Internet au fur et à mesure de la lecture), qui justifierait assez bien cette manière "télévisée" d'écrire :
Je n'ai pas la patience de lire un roman de 250 pages du début jusqu'au bout", il s'agit "d'impliquer la génération YouTube qui ne lit pas vraiment
Donc voilà, en gros, ce roman m'a plu, mais sans plus. Le texte gagnerait à être approfondi, mais, le plaisir de lire rapidement en fait un bon petit thriller à lire au coin du feu pendant ces froides soirées d'hiver...
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