Miquette refuse de communiquer avec autrui, mais elle parle dans sa tête, se raconte... Elle raconte pourquoi elle élève des araignées, les nourrit de mouches qu'elle attrape en compagnie de Gogol, son « pote » mongolien, à l'hôpital où elle a fini par échouer... Elle raconte comment, un jour, sa mère a commencé à vieillir à toute allure pendant que sa tante rajeunissait. Elle raconte comment la première se retrouve finalement dans la tombe où devrait reposer la seconde... Comment son chien Titus, qu'on lui a enlevé, avait compris bien des choses, tout chien qu'il est... Elle nous confie le secret du contenu de cette poupée dont elle ne s'est jamais séparée... L'histoire de Miquette n'est-elle que la fabulation d'une petite fille traumatisée, ou a-t-elle pénétré dans un territoire où la magie vaudou se moque bien de la psychanalyse ?
J'aime toujours autant la façon qu'a Gudule de raconter les histoires. Mi conte, mi horreur, on entre vraiment dans le vif de l'histoire dès les premières pages et l'on ne peut s'arrêter qu'une fois la fin révélée.
Moi qui ait une phobie des araignées, j'avoue que j'ai été un peu servie dans cette ouvrage où Miquette n'hésite pas à les manipuler...
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