Les cathédrales du vide d'Henri Loevenbruck

Une mystérieuse organisation internationale protectrice de l'environnement s'empare de plusieurs régions du globe, à la recherche d'un secret millénaire, qui pourrait menacer l'ordre géopolitique de la planète.
Ari Mackenzie, ancien des renseignements généraux, alerté par une série d'inexplicables disparitions, décide de mener l'enquête. Existerait-il un lien entre les étranges recherches de cette organisation et les occultes découvertes de Nicolas Flamel, célèbre alchimiste du Moyen Age ? Le commandant Mackenzie va devoir se mesurer aux ténèbres. Une enquête dangereuse, la dernière peut-être... 

Dans la continuité du rasoir d'Ockham, j'ai trouvé cette fois que l'on tentait de faire trainer en longueur cette histoire, qui m'a néanmoins bien plu. Bien que n'étant pas très fan des romans qui se passent à deux époques distinctes, l'histoire principale est bien ancrée dans notre monde actuel et m'a permis de voyager au cœur de la forêt amazonienne. 

j'ai apprécié le déroulement de l'enquête qui nous emmène de rebondissement en rebondissement, même si l'intrigue en elle-même me laisse quelque peu perplexe. Mais après tout, l'alchimie et moi, çà fait deux.

Loevenbruck a une écriture qui me plait, les chapitres sont, pour la plupart assez courts, ce qui rend la lecture facile et l'avancée respectable, quant à son héros Mackenzie, je me prends quelque peu d'amitié pour lui, qui, on peut le dire, n'a pas vraiment de chance dans sa vie amoureuse (bien que cela ne fasse pas partie de l'action principale du roman).

Auteur à relire à l'occasion, sans pour autant se précipiter à chaque nouvelle sortie...